mercredi 12 décembre 2012

40% des consommateurs se disent prêts à dépenser plus...


... à condition de vivre une expérience client plus riche !

C'est le principal résultat d'une étude menée par Oracle auprès de 1 400 consommateurs en ligne ( 50% de femmes, 50% d'hommes) ayant contacté au moins une fois un service clients au cours des 12 derniers mois.

Les suggestions faites par les répondants pour améliorer l'expérience client sont les suivantes :





Plus du tiers des répondants (35%) mettent en avant l'importance de pouvoir poser des questions et d'accéder facilement à l'information avant d'acheter.

Il faut également noter l'importance de recevoir des informations adaptées sur son mobile ou sa tablette (12%) et le poids des médias sociaux (10%) et autres communautés (10%).

En conclusion, d'accord pour dépenser plus, mais sous réserve d'être accompagné tout au long de son parcours d'achat.

jeudi 15 novembre 2012

Quel shopper êtes-vous ?

Leo Burnett publie sa première étude globale, révélant les influences géographiques, culturelles, et économiques impactant la manière dont les gens font leur shopping dans le monde.


L’étude a identifié six grands « profils » de shoppers: les Shoppers Economes, les Shoppers Routiniers, les Shoppers Stratèges, les Shoppers Qualité, les Shoppers Passionnés et les Shoppers Opportunistes.
Un certain nombre d’élément permettent également de comparer et de contraster un certain nombre d’habitudes et de comportements « shopping » en Europe et en Amérique du Nord :
On constate que pour plus de 60% des nord-américains, le prix est LE facteur de choix déterminant. Tandis qu’en Espagne, peu de personnes prennent leur décision en se basant uniquement sur le prix ; la qualité du produit prime. Par ailleurs, sur trois catégories de produits relativement complexes à acheter (le gros électroménager, la téléphonie mobile et l’automobile), les Etats-Unis présentent une majorité de profils shoppers « stratèges » contre une majorité de profils shoppers «qualité » en Europe.

Les femmes ne sont pas les seules à appréhender le shopping avec passion. PeopleShop révèle qu’un nombre important d’hommes, en Amérique du Nord et en Europe, présentent ce genre d’attitude. Les hommes voudront de plus en plus un environnement shopping masculin avec un merchandising et design uniques, qu’ils ne partageront pas avec le sexe opposé…

La palme du shopper le plus éco-friendly va à l’Italie et à la France. Les shoppers français et italiens sont presque deux fois plus nombreux que les américains à se déclarer influencés par des facteurs environnementaux et écologiques lorsqu’ils font leur shopping.

Pour les shoppers les plus engagés, en Europe comme en Amérique du Nord, partager l’information, témoigner est la suite logique de leur processus d’achat. 64% de ces shoppers partagent leurs opinions sur des sites comparateurs, des blogs ou forums, tandis que 44% d’entre eux utilisent les medias sociaux. Un phénomène qui vise à s’étendre puisque près de la moitié de ces shoppers utilisent un téléphone portable ou une tablette lorsqu’ils font leur shopping. A l’inverse, près de 50% des shoppers les moins engagés, déclarent toujours acheter la même marque, quelle que soit la catégorie de produits. Le shopping est perçu comme une activité routinière qu’ils remplissent en minimisant le temps et l’effort investis. En France, 51% de ces shoppers « routiniers » ont un revenu annuel supérieur à 60 000 euros (revenus du foyer).

En Europe, un fossé se creuse entre les « heavy users » (les italiens et les espagnols) et les « non-users » (les français et les allemands) de nouveaux médias. En effet, 22% des français déclarent utiliser les médias sociaux (réseaux sociaux, vidéo en ligne, etc…) lors de leur parcours shopping, contre 37% en Espagne et 42% en Italie.

La représentation de profils shoppers « passionnés » est plus élevée sur l’automobile (34% des personnes interrogées) et sur la banque (35%), que sur n’importe quelle autre catégorie de produits. Ils sont à l’affût des dernières tendances et innovations, et partagent des avis et critiques avec leurs pairs.

Les gens ont également été interrogés sur leur perception du risque lié à l’achat d’un téléphone portable. Celui-ci semble ainsi être de l’ordre de la corvée et de l’angoisse du fait d’une technologie encore complexe, source de confusion et de frustration.

La recherche de la qualité demeure l’attitude n°1 sur le gros électroménager. Près de la moitié des gens interrogés présentent un profil shopper « qualité » sur cette catégorie de produits. Près de 60% des gens déclarent être prêts à payer plus cher pour un produit de meilleure qualité.



samedi 29 septembre 2012

Le DRI, ingrédient magique de la recette Apple ?

L'extraordinaire succès que connaît Apple ne serait pas du qu'aux exceptionnelles qualités de visionnaire de son fondateur, au sublime design de ses produits ou à sa capacité à inventer de nouveaux usages.

Dans son ouvrage 'Inside Apple', Adam Lashinsky, journaliste à Fortune, nous livre les résultats de sa minutieuse enquête menée au coeur de la très secrète machine à succès qu'est devenue la firme de Cupertino.

Si travailler pour Apple n'est pas particulièrement 'un lit de rose', Lashinsky découvre avec avec le plus grand étonnement que 'lorsque vous parlez à des gens chez Apple, ils peuvent vous dire exactement ce qu'ils font'

Constat anodin ? 

Non. Cette découverte illustre qu'il existe chez Apple une incroyable culture de la responsabilité. 'Il n'y a aucune confusion sur les attributions de chacun. Les missions sont très détaillées'.

Ce concept de responsabilité est si fort qu'il dispose de son propre acronyme, le DRI pour Directly Responsible Individual.

Ainsi chez Apple, contrairement à la plupart des entreprises, la responsabilité d'une tâche n'est jamais partagée. Elle est pleinement assumée par la personne choisie pour la mener. 

Chaque réunion s'accompagne d'une liste d'actions à mener et en face son DRI.

Le DRI sait qu'il met l'organisation en péril s'il ne délivre pas ce à quoi il s'est engagé. 'C'est la personne qui est en première ligne.' résume un ancien salarié.

'Le DRI est un puissant outil de management considéré comme la meilleure pratique d'entreprise chez Apple, et qui se transmet oralement aux nouvelles générations.' conclut Adam Lashinsky.

Rigueur, précision et engagement, on n'attendait peut-être pas tout à fait cela de la part d'une entreprise qui a commencé avec un logo en forme de pomme arc-en-ciel...




samedi 14 juillet 2012

Bien-être des collaborateurs : facteur de productivité ?


Chaque année, l'institut Great Place To Work France établit le classement des entreprises où il fait bon travailler.

L'étude met en exergue que confiance, fierté et convivialité sont la base de l’épanouissement du salarié dans l’entreprise.

Ainsi dans les sociétés où les collaborateurs sont confiant dans leur management, sont fiers de leur entreprise et travaillent dans une atmosphère positive, le taux d’absentéisme et le turn-over sont plus faibles.

Par conséquent, les meilleurs éléments restent, l’implication est plus forte, les performances individuelles augmentent...

Pas vraiment une surprise ?

Selon une étude Cegos datant de mars 2012, la rémunération n’est placée qu’en 4ème position des motivations professionnelles, largement devancée par la volonté de s’épanouir sur le plan professionnel et personnel.

Alors pourquoi ne pas en profiter pour prendre des décisions à contre-courant et suivre par exemple ces 3 conseils :
  • Ecoutez attentivement ce que vous disent vos collaborateurs... n’ayez pas peur de remettre en question votre style de management
  • Mettez en place des choses simples (petit déjeuner collectif du lundi, réfrigérateur contenant des crèmes glacées…)
  • Organisez des actions bonnes pour tous (Si vous avez prévu un séminaire, partez moins loin mais invitez tout le monde)

 Maintenant, c'est à vous de préparer votre rentrée ‘Bien-être’...


lundi 28 mai 2012

10 points pour mieux réussir

Régulièrement amis ou ex-collègues, généralement salariés, me font part de leur désir de créer leur propre entreprise ou de lancer tel ou tel projet.

Passée l'excitation à m'expliquer leur séduisante idée, les mêmes doutes et questionnements surgissent immanquablement : en suis-je capable ? comment dois-je m'y prendre ? et si cela ne marchait pas ?

N'ayant pas de solution miracle contre l'échec, j'ai fini par établir une liste de 10 points qui me semblent essentiels avant de se lancer dans des démarches chronophages (description détaillée du projet, business plan, recherche de financement...).

Les voici :

  1. Définir mon projet professionnel (ce que je voudrais devenir) en une phrase
  2. Lister mes 5 compétences techniques pour réaliser mon projet
  3. Identifier les compétences manquantes
  4. Définir la façon de les acquérir rapidement (ou de m'en passer !)
  5. Lister mes 5 compétences comportementales (sens relationnel, capacité à travailler en équipe, résistance au stress, etc...) pour réaliser mon projet
  6. Identifier les compétences manquantes
  7. Définir la façon de les obtenir rapidement
  8. Lister les 5 choses que je souhaiterais apporter à mon employeur/client/partenaire
  9. Lister les 3 choses (argent, sommeil, proximité, etc...) que je suis prêt à sacrifier pour réaliser mon projet
  10. Définir une date précise à laquelle je souhaite que mon projet soit réalisé
Pour être efficace, ce travail personnel doit être fait par écrit, n'hésitez pas à vous relire et modifier vos réponses jusqu'à en être pleinement satisfait.

Go !




samedi 28 avril 2012

Vers un shopping augmenté ?



Le consommateur est à la recherche d'une nouvelle expérience de shopping  ?
Le magasin Bloomingdale’s de Lexington Avenue (New York) l'a bien compris et propose une vitrine interactive où il est possible d'essayer une paire de lunettes de soleil virtuellement. 
Placez-vous bien en face de la vitrine, une caméra 3D scanne votre visage et vous permet de voir en 2 secondes si cette paire est faite pour vous ou non.
Une initiative qui ne restera certainement pas isolée...




vendredi 23 mars 2012

Faut-il vraiment penser en terme de cross-canalité ?

Il y a déjà plus d'un an, 91% des personnes interrogées par IPSOS Mori se disaient prêtes à utiliser l'option 'Click and collect' (acheter en ligne, récupérer en magasin) si elle était disponible. 

Et 83% des consommateurs de dire qu'ils considèrent comme très important de pouvoir rapporter en magasin un article acheté en ligne.

Plus largement, pour 85% des consommateurs, une expérience d'achat réussie passe par une bonne intégration de tous les canaux de vente.

Si vous doutez encore, sachez que près d'un consommateur sur quatre utilise déjà son téléphone en magasin pour s'assurer que le prix d'un article est le meilleur sur la marché,  scanner un QR code ou chercher un avis sur un produit.

Défi ô combien stimulant pour les marketeurs : imaginer le meilleur parcours client... avec les yeux d'un consommateur en mouvement.





dimanche 5 février 2012

Pour mieux vendre, anticipez les futures tendances de consommation

EYEka, la communauté dédiée à la co-création a très récemment publié un passionnant livre blanc sur les nouvelles façons de faire du shopping.

Illustrée de nombreux exemples concrets, l'étude fait apparaître 5 grands mouvements dont voici la synthèse :

  1. Le shopping responsable : les consommateurs privilégient des magasins plus respectueux de l’environnement et créateurs de lien social,
  2. Le shopping “augmenté” : les consommateurs plébiscitent les expériences d’achat interactives que ce soit chez eux (via leurs différents terminaux) ou en magasins (via leurs terminaux et ceux déployés par le retailer),
  3. Le shopping informé : les consommateurs consultent de façon quasi-systématique les recommandations et informations sur les marques et produits – chez eux mais aussi sur le point de vente.
  4. Le shopping facilité : les consommateurs s’appuient sur les technologies pour les aider dans leur choix,
  5. L’experience shopping : quand le point de vente offre aux consommateurs une expérience qui dépasse celle du simple shopping

Borne tactile connectée chez JC Penney (USA)

lundi 2 janvier 2012

Réalisez tous vos objectifs en 2012


Il y a tout juste un an, je vous invitais à faire preuve d’audace.

Alors qu’une nouvelle année commence, je ne peux que vous encourager à poursuivre en ce sens. Cependant, j’aimerais y ajouter ceci : 

N’écoutez pas les Cassandresoyez hermétiques aux discours alarmistes, fermez vos oreilles à tous ceux qui prédisent la fin du monde en 2012…

Concentrez-vous sur vos projets et sur vos actions, apprenez un peu chaque jour, tenez vos engagements...

L’échec n’est finalement qu’une solution qui ne fonctionne pas, essayez autre chose !

Ce ne sont ni les politiques, ni les agences de notation qui feront votre travail à votre place…

Comme l’a dit Gandhi : “Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde.”