samedi 29 septembre 2012

Le DRI, ingrédient magique de la recette Apple ?

L'extraordinaire succès que connaît Apple ne serait pas du qu'aux exceptionnelles qualités de visionnaire de son fondateur, au sublime design de ses produits ou à sa capacité à inventer de nouveaux usages.

Dans son ouvrage 'Inside Apple', Adam Lashinsky, journaliste à Fortune, nous livre les résultats de sa minutieuse enquête menée au coeur de la très secrète machine à succès qu'est devenue la firme de Cupertino.

Si travailler pour Apple n'est pas particulièrement 'un lit de rose', Lashinsky découvre avec avec le plus grand étonnement que 'lorsque vous parlez à des gens chez Apple, ils peuvent vous dire exactement ce qu'ils font'

Constat anodin ? 

Non. Cette découverte illustre qu'il existe chez Apple une incroyable culture de la responsabilité. 'Il n'y a aucune confusion sur les attributions de chacun. Les missions sont très détaillées'.

Ce concept de responsabilité est si fort qu'il dispose de son propre acronyme, le DRI pour Directly Responsible Individual.

Ainsi chez Apple, contrairement à la plupart des entreprises, la responsabilité d'une tâche n'est jamais partagée. Elle est pleinement assumée par la personne choisie pour la mener. 

Chaque réunion s'accompagne d'une liste d'actions à mener et en face son DRI.

Le DRI sait qu'il met l'organisation en péril s'il ne délivre pas ce à quoi il s'est engagé. 'C'est la personne qui est en première ligne.' résume un ancien salarié.

'Le DRI est un puissant outil de management considéré comme la meilleure pratique d'entreprise chez Apple, et qui se transmet oralement aux nouvelles générations.' conclut Adam Lashinsky.

Rigueur, précision et engagement, on n'attendait peut-être pas tout à fait cela de la part d'une entreprise qui a commencé avec un logo en forme de pomme arc-en-ciel...