jeudi 15 novembre 2012

Quel shopper êtes-vous ?

Leo Burnett publie sa première étude globale, révélant les influences géographiques, culturelles, et économiques impactant la manière dont les gens font leur shopping dans le monde.


L’étude a identifié six grands « profils » de shoppers: les Shoppers Economes, les Shoppers Routiniers, les Shoppers Stratèges, les Shoppers Qualité, les Shoppers Passionnés et les Shoppers Opportunistes.
Un certain nombre d’élément permettent également de comparer et de contraster un certain nombre d’habitudes et de comportements « shopping » en Europe et en Amérique du Nord :
On constate que pour plus de 60% des nord-américains, le prix est LE facteur de choix déterminant. Tandis qu’en Espagne, peu de personnes prennent leur décision en se basant uniquement sur le prix ; la qualité du produit prime. Par ailleurs, sur trois catégories de produits relativement complexes à acheter (le gros électroménager, la téléphonie mobile et l’automobile), les Etats-Unis présentent une majorité de profils shoppers « stratèges » contre une majorité de profils shoppers «qualité » en Europe.

Les femmes ne sont pas les seules à appréhender le shopping avec passion. PeopleShop révèle qu’un nombre important d’hommes, en Amérique du Nord et en Europe, présentent ce genre d’attitude. Les hommes voudront de plus en plus un environnement shopping masculin avec un merchandising et design uniques, qu’ils ne partageront pas avec le sexe opposé…

La palme du shopper le plus éco-friendly va à l’Italie et à la France. Les shoppers français et italiens sont presque deux fois plus nombreux que les américains à se déclarer influencés par des facteurs environnementaux et écologiques lorsqu’ils font leur shopping.

Pour les shoppers les plus engagés, en Europe comme en Amérique du Nord, partager l’information, témoigner est la suite logique de leur processus d’achat. 64% de ces shoppers partagent leurs opinions sur des sites comparateurs, des blogs ou forums, tandis que 44% d’entre eux utilisent les medias sociaux. Un phénomène qui vise à s’étendre puisque près de la moitié de ces shoppers utilisent un téléphone portable ou une tablette lorsqu’ils font leur shopping. A l’inverse, près de 50% des shoppers les moins engagés, déclarent toujours acheter la même marque, quelle que soit la catégorie de produits. Le shopping est perçu comme une activité routinière qu’ils remplissent en minimisant le temps et l’effort investis. En France, 51% de ces shoppers « routiniers » ont un revenu annuel supérieur à 60 000 euros (revenus du foyer).

En Europe, un fossé se creuse entre les « heavy users » (les italiens et les espagnols) et les « non-users » (les français et les allemands) de nouveaux médias. En effet, 22% des français déclarent utiliser les médias sociaux (réseaux sociaux, vidéo en ligne, etc…) lors de leur parcours shopping, contre 37% en Espagne et 42% en Italie.

La représentation de profils shoppers « passionnés » est plus élevée sur l’automobile (34% des personnes interrogées) et sur la banque (35%), que sur n’importe quelle autre catégorie de produits. Ils sont à l’affût des dernières tendances et innovations, et partagent des avis et critiques avec leurs pairs.

Les gens ont également été interrogés sur leur perception du risque lié à l’achat d’un téléphone portable. Celui-ci semble ainsi être de l’ordre de la corvée et de l’angoisse du fait d’une technologie encore complexe, source de confusion et de frustration.

La recherche de la qualité demeure l’attitude n°1 sur le gros électroménager. Près de la moitié des gens interrogés présentent un profil shopper « qualité » sur cette catégorie de produits. Près de 60% des gens déclarent être prêts à payer plus cher pour un produit de meilleure qualité.